Une pollution accentuée lors des embouteillages
- aidezlaterre
- 11 ene 2019
- 3 Min. de lectura
Actualizado: 4 feb 2019
L'encombrement de la circulation augmente la pollution: Si une voiture lambda consomme en moyenne 7L/km de carburant il faut compter le triple lorsque l’on est en ville. En effet, les changements de vitesse, les accélérations, les ralentissements et les arrêts où le moteur tourne ne font qu'augmenter la consommation de carburant et donc la pollution. De plus, lors des embouteillages, l’usure des pneus est plus importante ce qui pourrait représenter plus de 40% de la pollution lors des bouchons. La climatisation vient aussi s’y ajouter car elle est souvent augmentée lors des embouteillages, puisqu’il y a une augmentation de la consommation d’essence et contribue au rejet des gaz nocifs dans l’air.

Les embouteillages augmentant la pollution et ont donc un effet néfaste sur l’environnement. En effet, les conducteurs peuvent rester exposés pendant des heures à des pots d’échappement se libérant à quelques mètres d’eux. La pollution atteint un pic durant quelques heures sur une surface réduite.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une voiture aux fenêtres fermées ne bloque pas la pollution: elle pourrait l'empirer, créant un “effet de serre” dans lequel la pollution est retenue et ne peut s’échapper atteignant parfois des densités de particules fines supérieures à 100 fois les recommandations sanitaires européennes (40 µg/m³). Ce qui alarme particulièrement ce sont la santé des enfants et bébé voyageant dans ces voitures: leur système immunitaire n’est pas entièrement développé, ils sont donc plus sensibles à la pollution que des adultes et les embouteillages peuvent donc aggraver leur santé de manière importante. Ceci étant dit, la pollution reste toujours assez méconnue des scientifiques qui ne peuvent que prévoir les effets à long terme, il y a donc énormément de théories et de données mais rien n’étant entièrement sur.
Plus on veut rouler vite, plus on accélère. Or, lorsque l'on appuie sur l'accélérateur, le moteur tourne plus rapidement. Il a alors besoin de plus d'énergie et, de fait, de plus de carburant pour fonctionner. Cependant, il faut noter que la consommation de carburant n'est pas proportionnelle à la vitesse de la voiture. Ainsi, elle est maximale au démarrage. Les émissions de polluants (gaz à effet de serre, particules, etc.) sont, quant à elles, proportionnelles à la consommation. Exemple : avec une voiture diesel (norme Euro 4), une baisse de vitesse de 10 km/h peut représenter une diminution des émissions d'oxydes d'azote (NOx) de 10 %. La majorité des études révèlent un effet plutôt positif des mesures de limitations de vitesse sur les voies les plus rapides avec une baisse des émissions allant jusqu'à 20 % et une amélioration notable de la qualité de l’air ambiant, selon l'Ademe.
Dans la réalité, les choses ne sont pas aussi simples. Par exemple, une voiture qui circule en 5e vitesse à 50 km/h (mieux vaut éviter si vous tenez à votre véhicule) contraint son moteur à des efforts pour maintenir son régime de rotation et lui éviter de caler. Elle consomme donc plus qu'une voiture qui roule à la même vitesse, mais en 3e. Un filtre à air encrassé (qui appauvrit le mélange carburant-comburant), des pneus sous-gonflés (dont la surface de contact avec la route est plus importante) ou encore la présence d'un coffre de toit sont autant d'éléments qui participent à une augmentation de la consommation d’une voiture, et donc, de ses émissions de polluants.
Considérant l'ensemble de ces paramètres, il s'avère que, sur les voies urbaines, les effets d'une réduction de vitesse sont plus contrastés. En fonction de la typologie de la zone, notamment, ou de l'impact sur la congestion du trafic, les études concluent par exemple à des variations de concentrations en dioxyde d'azote comprises entre -40 et +30 % et à des variations de concentrations de benzène comprises entre -45 et +100 % !

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